La femme fontaine est un mythe. Un mythe parce que derrière ces mots, il y a des représentations, des images, des fantasmes. On imagine des femmes, véritables geysers vivants, hurlant de plaisir. L’idée de la femme fontaine et le mystère du point G fascinent.

Spoil : Il n’y pas de recette miracle pour qu’une femme devienne fontaine.

Orgasme vaginal vs clitoridien ?

Sais-tu combien de terminaisons nerveuses sont concentrées dans le clitoris ? environ 8000. En comparaison, le gland du pénis en comporte environ 4000. (Réaliser un calendrier de l’avent coquin plein d’anecdotes et de chiffres a eu l’avantage de m’en apprendre plus).

Ce qui explique pourquoi la majorité des femmes parviennent plus facilement à un orgasme clitoridien plutôt que vaginal. Autrement dit, il y a beaucoup plus de chances de faire jouir une femme en stimulant son clitoris qu’en essayant de stimuler le vagin et/ou dénicher le point G.

Pour ma part, j’ai rencontré un « sourcier », un jeune homme très doué pour trouver en quelques secondes le point G (une précision au millimètre près, c’était surprenant en effet) et dont les stimulations m’ont faites « gicler », pour la 1ère fois de ma vie.

C’était une sensation intense spéciale, que j’ai paradoxalement apprécié sans apprécier (un truc entre le plaisir et une contraction). Ce n’est qu’une fois que le « sourcier » a retiré ses doigts que je me suis rendue compte que j’avais « éjaculé », je ne l’avais pas senti (pour précision, le liquide avait l’aspect de l’eau et était inodore).

J’ai eu l’occasion de le recroiser et il a mis un point d’honneur à me faire éjaculer à nouveau. J’ai aussi pu tester d’autres « sourciers ». Et quelle que soit la quantité de liquide éjaculé, mes sensations restaient sensiblement les mêmes que la 1ère fois et mon avis aussi mitigé. En ce qui me concerne, l’éjaculation féminine ne me procure pas d’orgasmes plus cosmiques et je préfère de loin avoir des orgasmes clitoridiens.

Chiffres intéressants à regarder : 90% des femmes disent avoir déjà ressenti un orgasme par stimulation clitoridienne, 58 % par stimulation vaginale et 24 % par stimulation anale. 15 % des femmes assurent également avoir vécu un orgasme uniquement par stimulation des seins. L’intensité du plaisir pouvant être exponentielle sans forcément aboutir à un orgasme, orgasme qui peut aussi être purement cérébral. Retrouvez ici l’article complet d’octobre 2020 du magazine .

Si on se détendait un peu ?!

A la fois, on n’est pas dans une compétition ni dans un film X. Il ne faut pas se tromper d’enjeux. Savoir où se situe le bouton (le point G comme graal ultime) et appuyer dessus n’est pas une fin en soi.

Se lancer dans une course à l’orgasme vaginal, évalué en fonction des litres expulsés est à l’inverse contre productif. Cela revient à mettre (et se mettre) la pression et ne pas apprécier (ni laisser apprécier) le moment.

J’ai souvenir d’un partenaire d’un soir qui, voulant bien faire, s’est mis à agiter frénétiquement (et pas assez délicatement) deux doigts dans mon vagin, espérant stimuler/déclencher le fameux point G, pour me faire fontaine. Ce qui n’a eu pour conséquence, sous forme de réaction en chaîne : me décontenancer, me crisper et me faire mal. Ca partait certainement d’un bon sentiment mais je n’attendais pas de lui qu’il me procure l’orgasme de ma vie. Je voulais simplement passer un bon moment, avec lui.

L’essentiel c’est son plaisir, dans la confiance et le lâcher prise

Ressentir, vibrer, voir, toucher, sentir, jouir… la palette des plaisirs est large, tous les sens peuvent être stimulés, les zones érogènes et les sources de jouissance sont nombreuses.

Et il n’y a pas de règles inconditionnelles et universelles. Toutes les femmes ne frémissent pas et ne prennent pas de plaisir de la même façon, avec la même intensité, au même moment et dans les mêmes conditions, avec les mêmes personnes.

On peut cependant noter un cercle vertueux entre confiance et lâcher prise : plus la femme va se sentir en confiance et connectée à son partenaire qui saura se montrer attentif et à l’écoute, plus elle sera dans le relâchement, l’abandon et le lâcher prise et pourra profiter de chaque jouissance, même infime. On ne parle pas tant d’objectifs de résultats pragmatiques que de feeling et d’humain.

Et le contexte a aussi une importance déterminante. Il est quand même plus facile d’être réceptive et de lâcher prise, quand on est dans un contexte de liberté, de détente et sans pression (en vacances au Cap, par exemple ?!).

Dans tous les cas, profitons de tout ce qui est jouissif, autant que possible, et prenons le plaisir là où il est et comme il se présente, dans toutes les phases sexuelles : l’approche, la séduction, les préliminaires, les pratiques sexuelles, l’orgasme, le calme après la tempête.

  

 


 

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