En ce jour, 10 juillet 2019, nous dénombrons 76 femmes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon. 76 féminicides… Si le rythme continue, les 130 victimes recensées en 2018 seront largement dépassées et cela n’est pas acceptable.
Que constate-t-on lorsque l’on regarde les détails ? De nombreuses victimes avaient déjà porté plainte (pour certaines de nombreuses fois), ou avaient demandé à être protégées. D’autre se sont vu refuser l’enregistrement de leur plainte, au bénéfice de main courante (acte qui ne déclenche aucun enquête). Hier encore, nous apprenions qGue le meurtrier de la 76ème victime était connu des services de police pour faits de violence conjugale.
Doit-on attendre que ces hommes violents tuent pour agir ? Parce que c’est ce qu’il se passe actuellement. L’État est clairement coupable de non-assistance à personnes en danger, et que nous dit-on en réponse à cela : « Attendons le 3 septembre pour ouvrir un Grenelle des violences conjugales » ! Et que fait-on en attendant ? On compte les décès entre deux séances de bronzage ?
Il faut imposer l’application de loi dans tous les services de police et de gendarmerie, il faut que les juges appliquent les mesures de protection des victimes existantes, il faut que les associations qui sont sur le terrain aient des moyens accrus pour remplir leur mission correctement (ce qui est loin d’être le cas, puisque les budgets vont en décroissant constamment, hormis celui du 39 19 qui s’est vu accorder 120 000 euros de plus cette année).
Je parle de violence conjugale, mais il n’y a pas que pour cela que l’on constate des dysfonctionnements. Récemment, une victime d’agression sexuelle s’est vue mise en garde à vue au commissariat de Montrouge où elle allait déposer plainte. Le monde à l’envers !
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