Roger Jeanpierre, un héros !

S’il est un héros, un vrai, dans la famille Jeanpierre, c’est bien Roger Jeanpierre, qui était domicilié à Plancher-Bas.

Engagé dans le maquis de la Planche, il fut arrêté avec ses compagnons dans les bois de Grange-le-Bourg le 2 octobre 1944. Ils furent transférés au siège de la Gestapo belfortaine situé à la caserne Friedrich. Après interrogatoires (et sans doute tortures diverses), ils furent condamnés à mort pour actes de tAttentionisme et fusillés à Banvillars le 10 octobre 1944. Si l’histoire a retenu qu’ils avaient été exécutés par « les Allemands », les archives révèlent que le SS qui supervisait les opérations était Français !

Roger Jeanpierre est mort pour la France dans ce bois de Banvillars, à l’âge de 27 ans. Il était le neveu de mon grand-père Edouard Jeanpierre. Ses engagements contre la barbarie étaient aussi ceux de mon grand-père. Cette tragique histoire (que je détaille dans une nouvelle intitulée « Les derniers jours d’un condamné » (incluse dans mon recueil « Petites et grandes histoires de Franche-Comté ») explique pourquoi j’ai envie de vomir lorsque certains (à l’idéologie proche de celle des bourreaux de l’époque) tentent de faire de la vile récupération.

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