Quand on est Cron, on est Cron

Hello tout l’monde. Ben j’ai r’gardé l’Cron dimanche et qu’est-ce que j’ai vu ? Une séance d’auto-satisfaction télévisée ! Si si, « on a tout bien fait, on a été les meilleurs, on a sauvé des vies et on va sauver l’économie… » Comme si y’avait jamais eu de problèmes de masques, de maladie pas dangereuse devenue subitement dangereuse, de problèmes dans les zhôpitaux… Tout va pour le mieux dans l’meilleur des mondes. J’note quand même qu’il a arrêté les carottes (l’grande zoreilles en n’avait p’t’être plus), il était blanc comme un navet. Comme si lui aussi il avait été confité dans une cave pendant des s’maines. Il était loin d’l’image qu’il avait donné dans sa conférence sur la culture avec les zartistes ! Bien peigné – ça faisait presque artificiel –, costard-cravate nickel. Ils l’ont repris en mains ses conseillers en communication, ou alors il a arrêté la schnouf, le Tony Montana de l’Elysée !

Sinon, hier y’a eu des manifs de soignants des hôpitaux. Bah oui, les sinistres leur ont donné des médailles pour leur dévouement durant la guerre à la bébête, mais à part une prime en plus, z’ont eu peau d’chat ! Pire, ils continuent de supprimer du personnel et des lits un peu partout. Donc les soignants réclament une amélioration d’leurs conditions d’travail et d’être mieux payés. Ben vous z’allez pas m’croire… Ces héros qu’on a applaudis durant trois mois, ils ont été tabassés et gazés par la police ! Si si… Alors qu’ils ont bossé jour et nuit comme des fous, sont tombés malades, et même que certains sont morts. Et après tout ça, l’Castagneur va encore aller dire qu’y a pas d’violences policières en France ! Y veut faire gober ça à qui ? Y’a des photos et même des vidéos, faudrait arrêter d’prendre les chatons du bon dieu pour des canards sauvages quand même ! Enfin, c’est bien triste parc’que si ça s’trouve dans l’lot des infirmières tabassées, il y’en avait qu’ont soigné des policiers malades ou leurs familles, malgré la fatigue !

Pour changer d’sujet, j’suis quand même allée lire c’qu’il écrit, le p’tit frère ! On n’peut pas dire qu’il ait eu un départ joyeux dans la vie… Un chaton des rues ! S’il avait pas été r’cueilli, ça s’rait d’venu une racaille. Mais j’note quand même qu’Môman elle a pas été vraiment honnête. Un peu noir, un peu noir… Lui il dit qu’il est TOUT noir, c’est pas vraiment la même chose ! Elle m’prend pour qui à cacher des choses comme ça hein ? D’toute façon, comme il dit Persifal, c’est pas d’sa faute, il y peu rien. J’vais quand même pas mettre une grande cagoule blanche pour lui faire sa fête. Elle croit qu’je suis un monstre digne du CuCuClan ou quoi Môman ?J’avoue qu’j’ai un sacré caractère mais tout d’même… Suis pas un monstre non plus hein ! Si j’râle, c’est surtout parce que j’ai une réputation à t’nir. Vous voulez quand même pas que j’me pâme d’amour à la première évocation d’un chaton quand même ? Pour le coup, Nikita Volfoni perdrait tout crédibilité et j’y tiens pas du tout. Pas question que j’perde la face et pissétout. Mais si le ch’tiot il a besoin d’une môman chat de substitution, ben je s’rai là, mais qu’ça reste entre nous surtout.

Sinon quoi d’neuf ? Rien… Il pleut, il pleut, c’en est désespérant. Pis à la météo, ils s’mouillent pas – enfin si j’peux m’permettre ce jeu de mots à deux balles. Qu’est-ce qu’ils annoncent ? « S’il pleut pas y f’ra beau » ! Bah avec ça, on est bien prév’nu, on s’en s’rait pas douté ! Et y’en a qui sont payés pour ça… Tiens, j’vais faire ça comme métier, j’devrais y’arriver au moins aussi bien qu’eux.

Ah, l’jeune déplumé est enfin levé, j’vais pouvoir aller m’coucher dans MA chambre. C’est pas trop tôt, il est quand même sept heures et demi !

Juste un dernier mot pour l’Persil Plat : si tu t’avises d’m’affubler d’un nom à la con, t’as intérêt d’courir vite, espèce de demi-portion ! Non mais alors… À la revoyote !

Nikita