Comment ça vous ne connaissez pas encore la saga érotique Amabilia ? C’est le titre d’une BD érotique en plusieurs tomes, qu’on suit depuis les tous débuts, et qu’on

Comment ça vous ne connaissez pas encore la saga érotique Amabilia ? C’est le titre d’une BD érotique en plusieurs tomes, qu’on suit depuis les tous débuts, et qu’on avait qualifié de coup de cœur dès la lecture des quatre premiers tomes. Chaque nouvel opus est accueilli avec une grande excitation ! Élégante, sensuelle et sexuelle, cette bande dessinée est à chaque fois une plongée dans un univers érotique hypnotisant. Pour cet avant-dernier tome d’Amabilia appelé Post-coïtum, le récit est surprenant et prend une tournure beaucoup plus dark et dérangeante que tous les précédents épisodes.

Un tome qui nous fait basculer entre excitation et confusion

Comme toujours, la lecture d’Amabilia est très agréable et c’est une BD qu’on dévore en moins d’une heure, tellement il est difficile de s’arrêter ! Les graphismes sensuels entre ombre et lumière des créateurs Eloïse et Thomas Raven ne perdent rien de leur charme, tandis que le personnage de la Danseuse Folle, imaginée par la co-auteure Candice Solère, conserve sa touche mystérieuse. C’est toujours une BD qu’on a plaisir à lire secrètement.

Les histoires de chaque personnage sont cependant un peu plus complexes à suivre que dans les autres tomes. Chaque personnage principal est en proie à ses propres démons et une certaine légèreté et candeur des précédents opus a disparu. C’est assez déroutant et on sentirait presque la douleur des auteur-es à travers les personnages, comme le trahissent ces mots de la préface, ce fut le “tome le plus long et le plus difficile à réaliser jusque-là. Ce n’est pas toujours confortable de faire souffrir nos personnages.” Cela se sent. La sexualité débridée, si joyeuse et si importante dans la vie des personnages, qui leur offrait toute leur lumière dans les autres , devient ici ce qui renforce leur part d’ombre et participe de certains états pathétiques et douloureux dans lesquels ils s’enfoncent.

Ce tome est probablement plus dur à suivre si on n’a pas au moins lu le tome 5 “Femmes fatales”, alors que pour les précédents, il était plus évident de rentrer en cours de route dans l’histoire et de l’apprécier. Il y a pas mal de références à des éléments de récit passés, des flashbacks, et beaucoup de personnages s’entrecroisent. On vous conseille donc de vous procurer aussi les autres épisodes avant de lire le 6 (au moins le 5, mais franchement c’est encore mieux de tous les prendre à partir du 1).

Malgré la noirceur du récit, ce tome 6 d’Amabilia reste une excellente lecture érotique, avec chacune des scènes de sexe qui donnent rapidement chaud et troublent la lecture en l’espace de quelques secondes. Âmes sensibles s’abstenir devant la scène de sexe orgiaque principale (vous saurez tout de suite de laquelle il s’agit en lisant la BD) ! Les frissons sont présents et la chaleur du corps monte, car les dessins d’Eloïse et Thomas ont cette capacité à transmettre les émotions du sexe, comme si nous y étions. On se laisse tellement emporter par le flot des images et du récit, qu’il est toujours difficile de dire au revoir aux personnages en terminant la lecture. Il y a un tel réalisme et une humanité chez Amabilia, qu’on s’attache aux personnages comme si nous les connaissions, et que comme des ami-es qu’on ne voit pas souvent, on avait déjà hâte de les retrouver. Vivement l’arrivée du tome 7 !

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