Alors que de nombreux pays sont à l’arrêt, le Coronavirus laisse de nombreuses personnes sans emploi. Les travailleurs du sexe souffrent aussi de cette crise sans précédent. Grands oubliés de cette pandémie, les prostitués.ées, les acteurs.trice porno et tout ce qui peut graviter autour de cette industrie se retrouvent alors sans revenus.

Coronavirus

La webcam à la rescousse

Ces dernières semaines, les sites porno ont connu de réels pics de visites. Les gens étant confinés chez eux, ils ont beaucoup de temps à consacrer à leurs passions mais aussi à leurs plaisirs. Le porn en faisant bien évidemment partie, bon nombre de travailleurs du sexe se sont vus contraints de se lancer dans le cybersex. Si c’est une solution temporaire, devenir camgirl ou camboy ça n’est pas exactement la même chose que de travailler dans un club. Tout le monde n’a pas forcément les ressources, le matériel ou tout simplement la bande passante nécessaire pour se lancer dans ce genre d’activité.

Ajoutons à cela que devenir une personnalité publique implique de nombreuses choses en terme de vie privée mais aussi de sécurité. En effet, beaucoup de streameurs.euses doivent faire face à des agressions verbales ou physiques dans le monde réel. Si on peut estimer que cela fait partie du jeu de la célébrité, se lancer dans la webcam peut devenir problématique pour beaucoup de travailleurs qui ne sont pas tous forcément préparé à cela. D’autant plus qu’il n’y a pas forcément de “retour en arrière possible” lorsque l’on a diffusé un show. “Internet n’oublie pas” comme on dit.

Plus de tournages

Si la webcam peut être une bonne source de revenus pour les acteurs.trices déjà en place. Il faut savoir que beaucoup n’ont pas forcément la possibilité de le faire, pour les raisons évoquées plus haut. Dans le porno, rares sont ceux qui en vivent et se lancer n’est pas toujours très évident lorsque l’on est pas habitué aux plateformes de webcams. Se faire connaitre demande du temps et la rentabilité arrive souvent au bout de quelques mois voir années pour certains.nes.

Il gravite autour du porno, de nombreux métiers qui, eux aussi, sont à l’arrêt. C’est toute la chaîne de production qui laisse beaucoup de travailleurs sur le carreau. Du cadreur, en passant jusqu’au preneur de son, la création de vidéo demandent des ressources mais aussi de la main d’oeuvre. Les récentes mesures de restrictions sociales limitent donc la réalisation de nouveaux films ou de scènes. Le secteur est complètement en pause. Autant dire qu’il n’y a plus de revenus pour la plupart des gens qui travaillent dans ce domaine.

Les prostituées ne sont plus dans les rues

S’il y a bien des travailleurs.euses qui sont en contact avec de nombreuses personnes, ce sont bien les prostitués.ées qui vivent une baisse d’activité sans précédent. A la répression qui a déjà fait beaucoup de dégâts, vient s’ajouter cette crise qui vient ajouter de la précarité à des gens déjà précaires. On pense aussi à tous ceux qui doivent poursuivre leurs activités pour subvenir à leurs besoins et qui mourront probablement en silence sans que personne ne viennent à leur secours.

L’économie informelle existe belle et bien. Pourtant les gouvernements se suivent et se ressemblent et finissent toujours par casser ce secteur qui est tout à fait légitime. Si la légalisation permettrait de limiter le travail forcé et donnerait des droits à toutes ces personnes, force est de constaté que malgré une crise sanitaire sans précédent, ce sont toujours les mêmes qui sont les laissés-pour-comptes. Le tout saupoudré d’une fausse morale assez malsaine.

Le STRASS passe à l’action

Puisque personne ne semble prendre ce problème au sérieux, le Syndicat du Travail Sexuel et à l’aide de la Fédération Parapluie Rouge, a mis en place des cagnottes pour subvenir aux besoins de toutes ces personnes que la société a oublié. Plus généralement, on ne peut que vous inviter à suivre ce syndicat qui se préoccupe beaucoup de tous ces travailleurs et propose beaucoup d’informations pour ceux qui aimeraient en savoir plus sur les conditions de travail des activités liées aux sexe.

Aider les travailleurs du sexe

Article sponsorisé par Laetitia

 

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