I’ve got a fever, so can you check?
Hand on my forehead, kiss my neck
And when you touch me, baby, I turn red
I’ve got a fever, so can you check?
Dua Lipa & angele – fever
« Comment cela va se passer » me demandais-je. J’étais assise dans le métro, en route pour une après-midi d’amusement chez une libertine coquine, avec son amant et en présence de son mari candauliste. Et j’étais nerveuse. J’étais en retard, c’était un fait, m’étant laissée surprendre par le temps nécessaire pour choisir mes tenues (tenue de ville et tenue coquine) et de tout ce qui va avec ; sous-vêtements, chaussures, maquillage (j’avais certainement perdu un peu de mes bons réflexes). Au delà de ça, cette libertine suscitait (et suscite toujours) beaucoup d’admiration de ma part. C’était donc curieuse et impressionnée que j’allais découvrir son univers intime, échanger avec elle et me glisser dans ses draps. #ohlala
2 libertines, 1 rencontre en 3 temps
La 1ère fois que j’avais aperçu cette libertine, c’était lors d’un apéro libertin, dans un bar parisien. Je m’en souvenais comme si c’était hier. La soirée était bien avancée. Les participants, dont @MamzelleNubiana et moi, étions tous installés à table et en pleines conversations coquines. Quand (soudain) tous les regards se tournèrent vers la porte d’entrée qui venait de s’ouvrir et le silence se fit. Une très belle femme entra, entourée d’une aura charismatique, douce et sensuelle, qui forçait immédiatement l’admiration. C’était elle, Angèle*, waouh.
* Par souci de confidentialité, le prénom a été changé.
Ce soir là, j’avais uniquement prévu de boire un verre. Je ne suis donc pas rentrée pas trop tard, pour retrouver Homme et Enfant. @MamzelleNubiana, quant à elle, poursuivit la soirée et alla en club libertin avec d’autres protagonistes de la soirée. Elle me raconta par la suite que dans l’ambiance feutrée du club, Angèle avait suscité bien des désirs et s’était glissée, sans retenue, dans des coquineries langoureuses. Ce qui alimenta encore davantage les fantasmes déjà ancrés qui étaient les miens, puisque j’avais mis un visage, un corps et une posture sur un compte twitter que je suivais de longue date.
La seconde rencontre s’est déroulée lors d’une soirée dédiée à l’écriture et à la lecture érotiques. Angèle, écrivaine de son état, me dédicaça son livre, dont elle m’avait gracieusement envoyé un exemplaire. Mais le temps nous manqua et nous n’avons pu ce soir-là aller plus loin dans la discussion (à mon grand dam). Je repartais alors à la fois touchée d’avoir effleurer cette femme accomplie dans toutes les facettes de sa vie, et frustrée que cet échange ait été si court.
La 3ième et décisive rencontre allait se concrétiser maintenant.
3 petits chats et 1 lit
Ce fut l’amant, Stéphane, qui vint m’ouvrir la porte. Pour lui, c’était une surprise, c’est ainsi qu’Angèle l’avait voulu (Et je crois qu’il l’a appréciée). Pour autant, nous n’étions pas de parfaits inconnus, lui et moi, puisque nous nous suivions (et nous suivons toujours) mutuellement sur twitter. Dans l’excitation du moment (et la nervosité qui était la mienne), je ne fis cependant pas tout de suite le rapprochement quand il me donna son vrai prénom.
Angèle était absolument identique au souvenir que j’avais gardé d’elle : intensément présente (quand son regard se pose sur vous, il semble vous transpercer), diablement sexy et solaire. La sensualité faite femme. J’apercevais furtivement le visage de son mari, qui installait le lit pour nos futurs ébats, et je filais aussitôt dans la salle de bains pour enfiler ma tenue coquine et parer mes lèvres d’un rouge vif. C’est parti.
Le mari ouvrit une bouteille de champagne bien fraiche et ce fut à notre Rencontre que nous levions tous les 4 nos verres (en réalité, il n’y a pas besoin de raison pour boire du champagne). « Mon mari est candauliste mais participe si on l’y invite et qu’il en a envie » me dit Angèle, dont le franc parler est une des qualités. Son regard signifiait qu’il voulait participer. En retour, mon regard, accompagné d’un petit sourire, firent office d’invitation.
Pendant qu’Angèle parlait, ses mains allèrent délicatement caresser mes seins sous ma robe et dévoiler mes tétons pour les lécher. Stéphane ne se fit pas prier pour faire de même, le coquin. Je me permis de sucer les tétons d’Angèle en retour et enjoignis l’amant à ôter son pantalon, pour faire connaissance avec sa queue, après avoir découvert celle du mari. Nous ne tardèrent pas à aller tous les 4 nous installer sur le lit, pour pouvoir nous mettre dans des positions plus confortables qu’en restant debout.
Deux femmes et quatre tétons.
Angèle me donna des baisers doux et langoureux, que je venais volontiers chercher à nouveau. A la vue de la queue épaisse et gonflée de désir de l’amant, je demandais à venir m’empaler dessus (pour mieux préparer mon vagin à des va et vient vigoureux que j’escomptais par la suite). Sentant que j’étais bien ouverte, je lui tendais donc mon cul pour qu’il me prenne en levrette. Sa respiration haletante ne laissait aucun doute au plaisir qu’il prit jusqu’à la jouissance finale.
Voyant Angèle lécher son mari, je les ai rejoins pour moi aussi déguster et me délecter de cette queue si appétissante. Angèle prépara son Hitachi en plaçant un préservatif sur la tête de l’appareil et se mit en devoir de me faire jouir. Force est de constater que la puissance de leur engin était largement supérieure à celle du modèle d’Hitachi que j’ai en ma possession (la version américaine est plus vibrante). L’orgasme monta donc rapidement et explosa violemment, alors que j’essayais de ne pas crier trop fort (il fallait penser aux voisins).
Angèle me demanda ensuite si elle pouvait me lécher, ce que j’acceptais avec plaisir, vous vous en doutez. Ses coups de langue sur mon clitoris gonflé étaient précis et délicieux. Je m’y suis abandonnée sans résistance. Son corps, en parallèle, ondulait et se frottait contre le mien. De quoi stimuler mon imagination et susciter l’envie qu’elle me pénètre. Je lui exprimais cette envie et elle me proposa d’utiliser un double gode ceinture. Expérience complètement nouvelle et très agréable pour moi, sublimée par la fougue d’Angèle. Même si après le passage de l’amant, je l’avoue, j’aurais apprécié un gode plus large.
Dans le mélange de nos corps et le partage de nos émotions sexuelles, s’était révélé à moi un autre visage d’Angèle. Sa douceur et son calme à la verticale avaient en effet laissé place à une vague d’exubérance et d’audace à l’horizontal. Elle avait pris les choses en main, m’avait pris en main (me demandant toujours si cela me convenait) et m’avait littéralement emmené dans son univers de plaisirs. portée par ses propres gémissements de plaisir.
Le temps aurait pu se suspendre lors de ces ébats. J’aurais pu coquiner ainsi, avec eux 3, de longues heures encore et encore. Mais le devoir de maman m’appelait (et n’allait pas tarder à appeler Angèle également).
To be continued ?
Restés assis, vêtus du plus simple appareil, ils me regardèrent tous les 3 me rhabiller. La complicité de leur trio polyamoureux – femme/mari candauliste/amant – qu’ils formaient depuis quelques temps a priori et que j’avais perçu tout au long de nos ébats, se confirmait par leurs positions dans la pièce : Stéphane allongé près d’Angèle sur le lit (et se faisant papouiller comme un chat). Le mari ayant choisi de s’asseoir en face d’eux deux, avec une certaine distance. Tous nus, le corps au repos. Et dans ce tableau, j’étais comme la pièce rapportée. Situation originale et surprenante pour moi qui ai (finalement) l’habitude d’être la pièce centrale du puzzle libertin.
A l’issue de ce vaudeville riche en plaisirs, de cette palette de plaisirs dont je m’étais enivrée jusqu’à en être étourdie, qu’allait-il se passer ? En enfilant ma tenue de ville, j’accrochais discrètement mon string à l’écran de l’ordinateur à côté de moi, pour être dans l’obligation de (re)venir le chercher….
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