Fille à soldats, catin dépravée, ribaude, soumise lubrique, petite insolente… Tous ces petits surnoms m’ont été donnés par le Commandant. Et je l’avoue, entendre sa voix grave et directive prononcer ces mots osés m’excite énormément.

Le Commandant et moi, c’est une histoire de rencontre libertine qui s’inscrit dans la durée. C’est pendant l’édition du #Cap2015, au cours de délicieusement déjantées, que nous avons fait connaissance. Et à travers cette rencontre que j’ai pu toucher du doigt l’approche fetish BDSM, un univers à part entière dans l’univers libertin.

Depuis, notre complicité (et ma soumission) grandit. Mon homme lui fait confiance et sait que je suis entre de bonnes mains avec lui. C’est donc tout naturellement que j’ai voulu l’interviewer parmi les premiers, pour inaugurer une nouvelle rubrique sur mon blog : « Paroles de coquin(e)s ».

Bonjour mon commandant. La 1ère chose que nous souhaitions savoir, mon homme comme moi, c’est comment vous êtes arrivés au libertinage ?

C’est de famille. Mes grands parents et parents étaient libertins. Et même si ils n’étaient pas démonstratifs devant les enfants et n’en parlaient pas ouvertement dans le foyer et en dehors, on avait des yeux et des oreilles. Ce qui était important pour eux (et ils m’ont éduqué dans ce sens), c’était bien se tenir et donner une image respectable. Mon père disait souvent « Je vais à la messe tous les dimanches et au bordel tous les samedis. » (rires)

Comment vous vous définiriez ? Hétéro ? Homo ? Bi ?

Je ne me suis jamais posé la question. Pas envie de me mettre dans une case et c’est en fonction du feeling et des rencontres. J’ai connu ma 1ère relation sexuelle avec un garçon à 13 ans et avec une fille à 14. Enfin, si on peut appeler ça une relation sexuelle (rires). C’était gentillet à l’époque. On ne connaissait rien du corps, des zones érogènes. Parmi mes relations de couple, par la suite, j’ai été en couple avec 3 femmes et 4 hommes, dont 2 étaient mariés avec des enfants. D’ailleurs, par rapport aux enfants, j’avais le rôle idéal. Je ne faisais pas concurrence à la mère (il en avait une, aimante et féminine) ni au père (il en avait déjà un), je venais en complément.

Qu’est ce qui a marqué le début de votre vie libertine ?

Quand je suis devenu pompier militaire. Dans cet univers masculin, ce sont des petits jeunes de 25 ans qui vivent à l’année loin de leur petite copine et ne pensent qu’à ça. Ils partagent le même caserne, se réveillent, se douchent ensemble. La nudité est complétement décomplexée et le sexe est abordé de manière ludique (Pour les pompiers volontaires, c’est différent, ils rentrent chaque soir chez eux, retrouver femmes et enfants). L’approche de la virilité est particulière aussi. Il y a le culte du corps et de la comparaison. Ah, le corps chez les pompiers, c’est quelque chose, encore pire que pour les femmes (rires).

Donc dans cet ambiance et cette approche, on recevait beaucoup en cachette à la caserne ; des femmes, des hommes, des travestis, des couples. Ils passaient par la petite porte de derrière. Il ne fallait surtout pas se faire choper. J’ai souvenir de ces lumières à minuterie. On était tous dans une salle et on entendait d’un coup la minuterie s’enclencher puis des bruits de pas dans le couloir. On arrêtait tout, on ne faisait plus un bruit, jusqu’à ce que les pas s’éloignent. Et on recommençait. C’était excitant.

Qu’est ce qu’être libertin pour vous ?

Pour moi, ça veut dire l’ouverture d’esprit, l’envie de découvrir d’autres pratiques, d’autres univers, accepter d’autres sexualités, respecter les envies, les attentes et les limites de chacun. Et au gré des rencontres et des amitiés qui se lient, on évolue, on change son approche et sa vision de la sexualité. On apprend des libertins plus âgés, qui ont plus d’expériences. Et à un moment donné, on transmet à notre tour, quand on se retrouve dans le rôle des plus âgés et expérimentés.

Je vais peut être vous poser une question basique. Mais je la pose quand même : quelle est la différence entre fetish et BDSM ?

Etre fetish, c’est être excité visuellement par des tenues (comme l’uniforme), des objets, des matières (cuir, latex, neopren, lingerie). Mais aussi être excité sensoriellement par le port de ces tenues et de ces matières, qui électrisent et procurent une palette de sensations (douceur, chaleur, froideur, etc.).

Le BDSM, ce sont les pratiques, actes et jeux de soumission / domination physiques et cérébraux. Il y a deux fondamentaux pour que la domination soit cérébrale (c’est très important), mais aussi consentie et peut être physique : la confiance et la complicité (regard appuyé du Commandant à mon égard).

Est-on prédisposé à être dominateur ou soumis ? Qu’en est-il du switch (alternance entre dominer et se soumettre) ?

Oui (silence), je pense qu’on a tous une prédisposition à être dominant ou soumis. Switcher ?! C’est possible, en fonction du partenaire.

Je ne le sentais plus vraiment concentré. Il regardait régulièrement son téléphone.

Vous pensez que je suis davantage soumise ou dominatrice ?

L’interphone sonna. Le Commandant se leva ouvrir. Il n’était pas prévu que nous soyons plus nombreux ni que nous coquinions, il n’était prévu que l’interview.

Et à la fois, une demi heure plus tôt, quand j’étais arrivée, il m’avait prévenu que si le temps passait trop vite, mon homme pouvait aller chercher notre fille à l’école (Ah ah !).

A ce moment là, passait à la TV, sur France 2, un reportage sur le thème « Ni homme, ni femme ou les deux à la fois ». Cela me fit sourire, parce que cela était fort à propos et rejoignait la volonté du Commandant à ne jamais être dans une case.

Le Commandant revint dans le salon. Sa posture avait changé, il bombait le torse, se voulant plus imposant, dans sa tenue de dominateur faite de cuir et agrémentée de galons sur les épaules. Je ne pouvais pas ignorer non plus le petit sourire coquin accroché aux lèvres et voyais bien qu’il plaçait volontairement ses mains derrière lui, pour cacher quelque chose.

Il me dévoila le masque noir qu’il cachait derrière lui, en disant : Tu me fais confiance ?! Je t’ai prévu une surprise…

En vérité, j’eus à peine le temps de répondre qu’il plaça le masque sur mes yeux et me prit les mains, m’enjoignant à le suivre jusqu’à sa chambre. Et je me félicitais intérieurement d’avoir choisi de mettre sous ma robe lingerie rouge sexyet bascar il était clair à présent quenous allions coquiner.Et peut-être aurais je été déçue si le Commandant n’avait pas cherché à me surprendre.


Pour découvrir la suite osée

et le récit de la surprise du Commandant,

c’est par .

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