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Moi : « Qu’est ce qui te ferait plaisir pour Noël ? »

Mon homme : « Rien, t’embête pas, j’ai tout ce qu’il me faut »

Même si tous les ans, mon homme me fait sensiblement le même scénario, l’édition Noël 2020 s’annonçait encore plus coton. Offrir un voyage ? Compliqué, sauf si on veut aller à Vierzon (mais ça envoie pas beaucoup de rêve, faut l’avouer). Un restaurant gastronomique ? Tous fermés jusqu’à nouvel ordre. Un banc de musculation, pour lui qui se languit de la fermeture des salles de sport ? Ah ah ah, non.

Et voilà qu’un doux matin, se porta subrepticement à ma connaissance l’existence d’un labyrinthe de l’horreur en région parisienne. Bingo ! Mon homme est un fan absolu de séries sur le paranormal et de films d’épouvante. Et puis cette expérience faisait aussi partie de ma , ne l’oublions pas. Tac, réservation en ligne, tac, message à la nounou, tac tac, l’affaire était dans la hotte du Père Noël.

J-1 avant l’expérience

En relisant à tête reposée le descriptif de l’expérience, je me suis demandée si je n’avais pas été un tantinet trop ambitieuse quand même. En effet, mon homme et moi allions devoir affronter Parasomnia, un labyrinthe de l’horreur de 1200 m², plongé dans le noir et traversé par des personnages pas très accueillants, pour une immersion de 45 minutes à 1 heure (oui oui vous avez bien lu).

Il était beaucoup trop tard pour étudier plus en détails le prix et les dimensions d’un banc de musculation. Il allait falloir s’entrainer à garder son sang froid, crier sans perdre la voix et repérer des issues de secours, en dernier recours.

On est d’accord qu’elle nous regarde bizarrement la dame avec la robe rose, à droite ?!

Et pourquoi on aime tant se faire peur d’abord ?

Rien qu’à la vue de scènes horribles dans les films, je me crispe au sens propre. Je prends souvent le parti de me cacher les yeux, pour éviter de garder en mémoire des images glaçantes, qui m’empêcheraient certainement de dormir par la suite. Et je me promets à moi même de ne jamais plus regarder ce genre de films. Mais en vérité, la tentation est trop grande, je recommence invariablement. J’aime me faire peur. Masochiste me direz-vous.

Tout s’explique pourtant. Il a été prouvé scientifiquement qu’on se sent mieux et apaisé, après une expérience terrifiante et exaltante (ne représentant aucun danger réel bien sûr) et que cela nous aiderait à être davantage enracinés dans l’instant présent.

Une histoire d’hormones tout ça : qui dit peur dit adrénaline, l’hormone des sensations fortes (destinée à nous rendre plus alertes et vigilants à l’approche d’un danger). Et quand la situation stressante se termine, c’est un sentiment d’euphorie et de plaisir qui nous envahit. La sécrétion d’adrénaline génère des effets chimiques dans le corps qui sont très similaires à ceux d’un orgasme (tiens donc ?!), comme la dopamine, qui engendre un sentiment généralisé de bien être.

On y est maintenant, on ne peut plus reculer

Revenons à nos moutons mutants (tu as la référence ?!). Après avoir laissé les instructions à la nounou et échangé, mon homme et moi, sur le trajet sur les probables scénarios que nous pouvions vivre (c’était un dépucelage pour lui comme pour moi), nous étions aux portes de l’horreur.

A peine la porte d’entrée entrouverte, nous nous sommes immédiatement retrouvés plongés dans une atmosphère « maison hantée ». Après les (indispensables) explications et recommandations et le dépôt de nos affaires au vestiaire, nous étions prêts à nous jeter dans l’inconnu d’un parcours semé d’embûches effrayantes (et dans le respect des règles sanitaires). Je n’en menais pas large, en toute sincérité. Mon homme non plus d’ailleurs (même s’il prenait plus plaisir à souligner mon appréhension qu’à exprimer la sienne).

De cette expérience inédite, voici ce que je retiens, sans spoiler les (nombreuses) surprises qu’elle réserve et risquer de vous gâcher le plaisir du grand frisson : Tout est (très bien) conçu pour vivre une expérience sur mesure, effrayante et unique, que ce soient les décors, ou les personnages qui nous accompagnent, subtilement ou parfois intensément, tout au long du parcours et les stimulis qui sont déclenchés dans un rythme régulier. Tous les ingrédients sont savamment dosés pour vivre et ressentir le jeu à fond !

Mon homme et moi avons dès le départ perdu nos repères ainsi que toute notion de l’espace et du temps. Les hurlements des personnages concouraient à entretenir une ambiance pesante et à nous pousser à être constamment sur nos gardes. Et même si je savais, rationnellement, qu’ils s’agissaient d’acteurs (très investis et crédibles) et que tôt ou tard, nous sortirions (vivants) du labyrinthe, j’ai à plusieurs moments été déstabilisée.

Dans l’environnement complétement obscur du labyrinthe, je suivais mon homme en m’accrochant à son pull (et vérifiais régulièrement que c’était bien lui, sait-on jamais). L’objectif des personnages, vous l’avez bien compris, est de nous pousser dans nos retranchements, en dosant intelligemment le degré de « pression » (la notion de peur étant subjective d’une personne à l’autre), Ils m’ont donc volontairement séparée, de mon homme et j’ai bien cru, à ce moment là, que j’allais devoir finir le parcours toute seule, dans le noir. Mon moment de solitude fut finalement temporaire et mon homme et moi avons poursuivi l’aventure ensemble (Toute ressemblance avec une vie de couple est totalement fortuite).

Au fur et à mesure que nous progressions dans le parcours et que nous passions une étape, sans savoir à quel niveau nous étions, dans le dédale des 1200 m², 3 questions me revenaient à l’esprit :

  • Comment va t-on sortir (rapidement) de là ?
  • Que peut-on faire pour que les personnages nous aident à avancer dans le jeu ?
  • Qu’est ce qui nous attend ensuite ?

Dans mon esprit il fallait avancer, sans revenir en arrière. Au delà des nombreux cul-de-sac sur lesquels nous sommes tombés, j’ai bien cru plusieurs fois, dans l’inconnu de nos interactions avec les personnages, que nous allions devoir faire demi tour et emprunter des chemins déjà pris. Ce qui générait de l’inconfort.

Alors, je sais, quelle question tu te poses maintenant ! Tu veux savoir si j’ai crié. De surprise, oui (comme mon homme d’ailleurs), car on ne pouvait nullement deviner ce qui allait arriver. Mais je tiens à dire que, pour autant, je n’ai pas hurlé à gorge déployée, comme une jeune fille effarouchée au coin du bois. Parce que ça n’aurait servi strictement à rien (paniquer au contraire embrouille davantage l’esprit) et il fallait de toute façon aller au bout de l’aventure. Nous n’avions prise sur rien, autant accepter les événements tels qu’ils se présentaient et avancer, étape par étape, en évitant d’éparpiller inutilement ses pensées.

A la sortie du labyrinthe, courbaturée j’étais. Preuve que la tension était bien réelle et palpable pendant toute la durée de l’expérience et que nous étions en permanence sur le qui-vive. 1 heure s’était écoulée (timing qui me semblait bien long à la base), sans qu’il n’y ait aucune rupture de rythme ni aucun temps mort.

Je me souviendrais longtemps de cette aventure à mi-chemin entre escape game, labyrinthe, théâtre immersif et sensoriel. Et mon homme se souviendra longtemps de son cadeau de Noël. Je vous invite à vous faire votre propre avis, si vous l’osez : .


Une famille aussi unie dans l’horreur, c’est tellement touchant.

Bêtisier en bonus (parce que certaines répliques auraient pu valoir leur pesant d’or)

Personnage, à mon homme : Toi tu restes là, tourné vers le mur et moi je m’occupe de ta femme. Moi, dans ma tête : Ah oui ?! #sourirecoquin

Personnage, en hurlant : Comment je vais faire maintenant ? Moi, dans ma tête : Du lexomyl ? Déménager ?

Personnage, un peu à cran : A votre avis, qui est la 1ère victime que j’ai tuée, découpée et mangée ? Moi, de vive voix : Votre mère ?! Votre sœur jumelle dans le ventre de votre mère ??!! Votre chat ! Ah non, pas du tout… Ah, ça…

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