Comment s’est passée votre Saint-Sylvestre ? Pour ma part, elle fut plutôt queer ! J’ai démarré mon réveillon chez l’une des figures médiatiques du polyamour : la très accueillante Méta. Le champagne coulait à flot dans

Comment s’est passée votre Saint-Sylvestre ? Pour ma part, elle fut plutôt queer ! J’ai démarré mon réveillon chez l’une des figures médiatiques du polyamour : la très accueillante Méta. Le champagne coulait à flot dans le loft de l’est parisien. Puis, avec ma clope électronique, direction le Marais où j’ai redécouvert la Mutinerie. « La Mute » comme l’appellent les initié.e.s se présente ainsi : « un bar mais aussi un espace festif, culturel et politique. C’est un lieu féministe, par et pour les meufs, gouines, bies, trans, queer, participatif et ouvert à tout.e.s. »J’en avais un lointain souvenir, qui reste inaccessible à ma mémoire vive, désormais grignotée par le temps et quelques abus.

Moi qui m’attendais à une tripotée de camionneuses… C’était un puissant concentré de jolies filles. C’est simple, je n’en avais pas vu autant au mètre carré depuis que je ne travaille plus comme journaliste politique, je parle du personnel subalterne de ceux qui nous dirigent bien sûr. Ambiance déchainée, musique électro, sensualité à géométrie variable… Je parviens à détecter des hommes trans, nés femmes et qui se sont engagés dans une transition. En revanche, je remarque facilement le contraire : des femmes trans, au départ des Hommen.

Le hic : un seul WC femme avec une queue, je vous dis pas ! Pour 6 balles, j’ai pu me procurer sur place un pisse-debout, ce drôle de tuyau en caoutchouc qui permet aux filles d’utiliser l’urinoir sans attendre. La Mutinerie offre même un élégant étui pour ranger l’engin.

Bon, inutile de vous dire que j’en ai mis partout, limite plan uro non consenti avec moi-même…

Et là, après le énième mojito, dans le genre plus défi à la con que bonne résolution, quoique… Je me suis mise en tête de trouver un mec hétéro ou un peu bi sur les bords, je me laisse une marge quand même. Autant vous le dire tout de suite, j’ai fait chou blanc. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, je viendrai poursuivre bientôt mon enquête à la Mutinerie et je vous raconterai tout, promis, juré !

Cette année 2019, j’ai envie plus que jamais de cheminer avec vous dans la capitale mondiale des plaisirs, continuer l’aventure à vos côtés.

Depuis quelques mois, Paris Derrière est épaulé par le Tank Média, maison soutenue notamment par le Ministère de la Culture.

Ce centre de formation accompagne les entrepreneurs de nouveaux médias, beaucoup de journalistes d’ailleurs. Des journalistes enthousiastes, ça fait plaisir, enfin ! Désolée, mais chez pas mal de mes consoeurs et confrères du vieux monde, ce n’est pas la joie. C’est comme ça.

Alors qui est derrière Paris Derrière ? Je fais les présentations :

Emmanuelle Julien, fondatrice et directrice de la rédaction. Au début, c’était une journaliste bien comme il faut, enfin presque. Pendant 13 ans, la donzelle a appris le métier, enfin, sa vocation au sein de la rédaction de RTL, 1ereradio de France, rien que ça ! Elle y a travaillé comme présentatrice et reporter, notamment pour couvrir la politique française. Alors que le jour, elle se fondait dans le décor doré des palais de la République, la nuit, elle se transformait en chatte de gouttière du Paris décadent. Ne portant plus un grand intérêt intellectuel pour le monde politique, et on le comprend ! Victime d’un burn out, et on le comprend vue sa double vie, elle a décidé de quitter RTL et de fonder Paris Derrière il y a 4 ans et demi.

En parallèle, Emmanuelle n’a pas chômé. Elle est coauteure de deux web-séries documentaires sur le site de ARTE : Poilorama et (Tr)oppressé. (Je fais un peu la lèche-cul, je vise une augmentation.)

En dessous de la directrice de la rédaction qui se tape tout le boulot chiant, il faut bien le dire, il y a moi, Emma La Diablote, parigote depuis toujours, moitié bad girl, moitié bourge déclassée, la part d’ombre d’Emmanuelle. Je suis rédactrice en chef et reporter. Bidouilleuse de mots, Reine de la procrastination avant de taper sur mon Mac, je n’hésite pas à me faufiler sur les points les plus chauds. Allez ! Depuis quatre ans et demi, le temps est venu de vous faire quelques confidences : je suis une fille du Quartier Latin. Dans ma jeunesse, je suis passée par le lycée Henri IV, le fameux H4. Voilà où ça mène ce genre d’établissement ! Puis dans ma vie noctambule intensive, j’ai eu l’opportunité de tester pas mal de pratiques différentes du simple « Papa dans Maman », mais pas tout quand même. Aujourd’hui, je me sens davantage témoin qu’actrice. En même temps, fille d’un ancien jésuite et d’une ex bonne sœur, ça ne pouvait finir que comme ça. La vie est farceuse ! C’est ce qui fait tout son intérêt.

On me demande souvent si le site a un lien avec Paris DerNière. L’émission TV culte inventée par Thierry Ardisson et qui fît connaître Frédéric Taddéï. Souvenez-vous quand la télé existait encore… La caméra subjective des nuits parisiennes occupa l’antenne de la chaîne Paris Première pendant 21 ans tout de même !

Lors de la création du blog, très rapidement j’ai été contactée par le réalisateur Alexandre Jonette (aujourd’hui chroniqueur dans l’émission de Daphné Burki, Je T’aime etc. sur France 2). Notre collaboration durera deux saisons. Je me suis bien marrée même si c’était parfois chaud patate ! Tu m’étonnes, je m’occupais des fameuses séquences érotiques à la fin de la virée nocturne. Il fallait qu’il y ait de l’action pile au moment où Paris Dernière débarquait, de l’adrénaline à coup sûr ! La séquence dont je suis la plus fière, et vous le savez pour la plupart : le fameux Lâcher de soumis dans le Bois de Boulogne dont j’ai raconté les coulisses. Quand j’ai un coup de blues, je mate ça et ça repart !

Mes inspirateurs (si ça avait été des femmes, j’aurais dit « mes muses) : Alain Pacadis, Hunter S. Thompson, Bukowski, Jean-François Bizot, Ardisson évidemment, Despentes. Ah ! Il y a une meuf au milieu des couilles, quand même ! Depuis peu Zarca. Sans oublier Houellebecq, le seul écrivain qui provoque chez moi des rires orgasmiques. Si, si…


Pacadis

Et ça va sans dire, mes muses sont surtout et avant tout, les femmes, les hommes, les queers, tous les personnages fabuleux qui font le Paris érotique.

Continuons les présentations, voici les sémillants membres de mon équipe, les veinard.e.s qui travaillent pour Paris Derrière :

  • Clara Marz, la stagiaire : toute fraîche, une naïveté compensée par un grand esprit d’initiative et une Culriosité insatiable.
  • Clarence, dessinatrice : boulimique du croquis, de jets de graphite amusés aux tableaux fétichistes plus aboutis, co-DA sur les shootings scénarisés de Laurent Benaïm. L’artiste plutôt capée (Ecole de la Rue Blanche, Les Gobelins) se détend avec talent dans l’érotisme et illustre les reportages de Paris Derrière dans les soirées déjantées.
  • Tutu dit aussi Maya le gros bourdon, vedette du monde sm. Butineur de la nuit, il aime particulièrement se faire damner le fion. L’animal est mon ami de festoyades depuis 15 ans. Court sur pattes, il trottine fréquemment derrière moi dans les sorties les plus borderlines. C’est aussi un homme de théâtre, un très bon prescripteur de pièces, de spectacles et d’expos.
  • Barbidule, le responsable technique. Hacker spécialiste du darkweb, du pur geek chevelu barbu. Le Barbidule vit dans une grotte. Nourriture de base : le sandwich club au homard mayonnaise
  • Hapoil, relecteur de Emma, bibliothécaire heureux, bientôt à la retraite. Il traque les fautes d’orthographe de La Diablote, pas vraiment une crack en la matière. Quand Hapoil prend les transports en commun pour aller bosser, il imagine que la dame assise en face de lui ou le gars au fond là-bas, sont peut-être des personnages croisés en lisant Paris Derrière. Et ça le fait marrer !
  • Miss O. : graphiste haut de gamme de logos, flyers et t-shirts, une artiste !

Et bien sûr, la joyeuse bande de déglingué.e.s que je croise dans les lieux de perdition:

Mademoiselle B, flamboyant oiseau de nuit, égérie du lâcher de soumis.

Axelle de Sade, dominatrix iconoclaste

Fifi dit le Caniche

Michel Zinella, organisateur de fiestas déguisées et hédonistes

Nath, grande déconneuse devant l’éternel

Le Loup, mâle alpha en évolution rapide

Daryl, provincial un peu benêt à la conquête de Paris. A toujours la banane…

Frisouille et sa douce

Clarissa Rivière, reine de la nuit au naturel

Pierre Lechat, libertin charmant et pédagogue

Eve de Candaulie, sexploratrice et auteure

Adam,le testeur fou de sextoys

Chloé et d’Ange, ambassadrice et ambassadeur de symbiose BDSM

Jérôme, le chef qui alimente les buffets des soirées décadentes avec ses fameux tétons à la framboise ou le Paris Brest en forme de pénis.

… Et puis, les artistes que soutient Paris Derrière: Laurent Benaïm, Frédéric Fontenoy, Vanda Spengler, Joël Person, Ressan, Maryssa Rachel, Rita Renoir, j’oublie de citer plein de monde, je serai fouettée, tant pis ! Vous les découvrirez au fil des reportages.


Axelle, moi-même, Fifi, tutu et Daryl ! Croqué.e.s par Clarence

Pour démarrer 2019, je vous fais un super cadeau : mon enquête inédite sur la manière dont travaillent les dominatrices parisiennes : « Pourquoi une dominatrice est-elle hors de prix ? » l’envers du décor des donjons de la capitale (donjon : lieu dédié intégralement à la pratique du BDSM). Jusqu’à maintenant, l’article était accessible contre 9,90 €. Je crois que ce fût le plus cher jamais mis en ligne de toute l’histoire de la presse. Une expérience ! Je viens de faire sauter le putain de verrou, c’est tellement frustrant de ne pas partager avec vous, ce voyage dans ce monde si mystérieux où se réalise les fantasmes les plus fous. Si ça vous plait, et que vous en avez la possibilité, n’hésitez-pas à faire circuler ! Allez, bonne année !

L’enquête ICI Là

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