Le tabou des règles touche les femmes dans le monde entier. Cependant, dans certains pays, ce phénomène naturel ressemble d’abord à un combat pour sa dignité et sa santé.

Le tabou des règles touche les femmes dans le monde entier. Cependant, dans certains pays, ce phénomène naturel ressemble d’abord à un combat pour sa dignité et sa santé. L’ONG Care France lance une campagne de sensibilisation pour briser ce tabou et dénoncer ses effets dramatiques sur de nombreuses filles et femmes.

Règles et droit à l’éducation

CARE France se mobilise afin de dénoncer l’impact de la stigmatisation des règles sur la déscolarisation des filles dans le monde. On apprend notamment que sur le continent africain, 1 fille sur 10 manque l’école lors de ses menstruations (source : Plan International 2017), ou encore qu’au Népal les filles subissent une ou plusieurs formes de restriction durant leur période menstruelle, dont l’arrêt de leur scolarité (source : Water Aids, 2009).


Visuel de la campagne #RespectezNosRègles

Par ailleurs, en France aussi le tabou des règles subsiste, avec notamment un sentiment fort de honte durant les règles et un manque de connaissance du cycle, comme nous le rappelait bien l’excellent documentaire 28 jours.

Le manque d’informations sur la santé sexuelle et reproductive est un frein à l’indépendance et aux droits humains des femmes. C’est en comprenant ce que l’on vit dans son corps, qu’on peut mieux appréhender ses règles et cesser d’en avoir honte ou peur. L’accès à des toilettes ou à des protections hygiéniques font aussi partie des éléments qui contribuent à mieux vivre sa période menstruelle.
C’est pourquoi sur le terrain, CARE construit notamment des toilettes et des points d’eau adaptés aux filles dans les écoles, distribue des coupes menstruelles ou soutient la fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables.

Une mobilisation sur les réseaux sociaux

C’est via le hashtag #RespectezNosRègles que CARE France a choisi de mobiliser tout le monde dans cet engagement. Un mini film accompagne cette campagne, montrant une adolescente obligée de quitter l’école lors de ses premières règles, tandis que sa mère a dû attendre sa ménopause pour y retourner.

Pour diffuser son message, l’association peut compter sur le soutien de Desculottées mais aussi celui de nombreux autres collectifs féministes, de personnalités, d’influenceurs et influenceuses.

Pour plus d’informations sur cette campagne et pour soutenir les actions de l’ONG sur le terrain, nous vous invitons à vous rendre sur le site de CARE France.

  • AUTEURE
Nietzsche et Mme Bovary sont mes parents, Don Juan est mon premier amour. C’était mal barré. Les chiennes ne font pas les chattes.
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